Chère Dunia Miralles,
Je n’ai pas pour habitude de faire des critiques de livres, d’autres ont ce talent, l’expérience, et l’argumentaire adéquat.
C’est par un concours de circonstances, aussi pur que fortuit que j’ai repensé à ‘Swiss Trash’, et que je me le suis re-procuré, d’occase, me rappelant l’avoir lu (dans tous les sens du terme) avec délectation il y a … 15 ans. J’ai vu par hasard qu’il avait été un best-seller (en Suisse ?). J’ai découvert que tu avais écrit d’autres bouquins. Disponibles dans UNE librairie à Paris, ou sur le site de l’éditeur. Pas sur les plateformes habituelles, jamais en tête de gondole, toujours absent des rayonnages des bibliothèques, chez nous en France.
J’avoue ne pas trop comprendre, j’ai lu ‘Inertie ‘, et je ne vois pas en quoi ton écriture susciterait moins de passion qu’une Virginie Despentes (que j’adore, truly), en tout cas il est certain que les ventes ne sont pas les mêmes. Une histoire de notoriété (quid de l’œuf et de la poule), d’attaché de presse, de maison d’édition, ou de rentrée littéraire, c’est la vie, c’est dommage.
Sache que j’ai encore lu celui-ci avec appétit, émotion, ivresse, rage, tendresse, tristesse. Avec amour et aversion pour tes personnages et notre société, si impeccablement campés. Je ne me souviens pas la dernière fois que j’ai versé des larmes à la lecture d’un roman. Je suis passée par l’anxiété, la quiétude et l’effroi.
J’ai envie d’envoyer cette chanson à Prune et à sa maman, tu comprends bien pourquoi. Et je vais dénicher ‘Fille facile’, en attendant un nouveau livre. Vite.
Merci et bonjour à La Tchaux.
Bien à toi,
KillMoss
Vous l’aurez compris, je vous recommande chaudement la lecture des books de Dunia Miralles, que vous pourrez retrouver par ici ou encore là.
Ne voulant pas trop en dévoiler sur Inertie, je vous livre simplement la 4e de couv :
« Béa, sans travail, vit grâce à l’assistance sociale. Enfermée dans son appartement, elle ne sort que pour acheter des cigarettes et parfois de quoi manger. Au rythme de son inertie, entre les pensées obsessionnelles qui traversent son esprit déprimé, on découvre son passé, les motifs qui l’ont plongée dans cette situation et les personnes qui l’entourent. »
Bonne lecture !
Alors si on le trouve… Bises
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eh bien j’avais mis les liens en rose, comme d’habitude, mais les voilà :
http://www.lagedhomme.com/ouvrages/?idOuvrage=4170
http://www.lagedhomme.com/ouvrages/?idOuvrage=4103
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